La B.D. Audio c’est génial. En tant que comédien, ça m’a fait un bien fou. Ça fait un moment que je fais des voix, que je tourne, et là on avait un terrain de jeu hyper ouvert. Un grand moment de liberté. Même si le scénario est celui de la B.D. un petit peu adapté, on peut vraiment prendre des libertés. Contrairement au doublage où quand on fait de la rythmo on cherche à rentrer dans les labiales de quelqu’un. La B.D. Audio c’est presque une page blanche. Je dis presque parce qu’on a quand même la B.D. à côté et donc ça guide plein de choses. Mais c’est vraiment un champ d’expression qui était très intéressant et qui m’a fait beaucoup de bien. De plus en plus aujourd’hui, on doit travailler vite. Et là, avoir le temps de travailler, le temps de chercher et le temps de créer, c’est vraiment excitant. De manière plus générale, la fiction sonore adaptée de bande dessinée, je trouve ça génial. Avoir le support de l'œuvre et créer une saga audio, c’est génial. En plus de ça, je trouve que ça permet d’avoir un parcours croisé. On peut avoir la bande dessinée et ensuite découvrir comment elle est interprétée par des comédiens, par le design sonore etc. On peut écouter BLYND avec la B.D. sous les yeux. Ou on peut écouter d’abord BLYND et ensuite -une fois qu’on s’est fait son imaginaire- aller le confronter avec celui du dessinateur. C’est super intéressant. Sans parler de l’accessibilité que ça donne aux personnes qui n’ont pas la chance de profiter de l’aspect visuel de la bande dessinée.