Étant lyonnaise d’adoption, c’est gratifiant d’être parmi vous, ça me fait le même effet que quand j’ai eu ma carte TCL : je me sens acceptée et adoptée par de vrais lyonnais. On m’a donc demandé de venir parler du travail de HUB. J’ai donc choisi de vous chroniquer ma B.D. coup de cœur. J’aurais pu vous parler d’Aslak que j’ai dévoré d’une traite un hiver et qui m’a réconciliée avec la fantasy viking et des grandes quêtes initiatiques. J’aurais aussi pu vous parler d’Okko qui m’a fait découvrir le Japon médiéval fantastique. Et pourtant j’ai choisi de vous parler du Serpent et la Lance qui a réussi à combler à la fois la jeune fille en moi qui rêvait d’être archéologue de l’Égypte et des aztèques, c’était déjà très précis à l’époque, et l’adulte accro aux polars nordiques bien sombres.
Le Serpent et la Lance c’est donc un récit mené d’une main de maître que HUB a construit dans un univers richement documenté dans lequel vont graviter des personnages aux caractères brillamment ciselés. Dans le Royaume Unique, la puissance aztèque semble à son paroxysme, l’impressionnante cité de Tenochtitlan connaît d’importants travaux afin de faire du grand temple l’un des plus incroyables joyaux de l’ère. Mais en marge de cette magnificence, de biens sombres événements semblent se dérouler. En effet aux quatre coins du monde unique, par-delà les murs de la cité, de jeunes filles momifiées vont être retrouvées. Toutes positionnées le regard tourné vers la grande cité du lac Texcoco. Elles semblent être annonciatrices d’un très mauvais présage. Mises au courant, les plus hautes autorités décident d’intervenir sans tarder afin que l’affaire ne puisse faire de l’ombre à la grandeur déployée et que, ni le peuple, ni l’empereur ne soit mis au courant.